Le manager facilitateur du changement : mythes et réalités
un Français sur trois est mécontent de la qualité de son manager. C'est même la raison principale des démissions prématurées. Selon une enquête d'avril 2019 du cabinet Robert Walters, les cadres qui rompent leur période d'essai sont plus d'un sur deux (53%) à invoquer un problème de management. Comme 60% de ceux qui claquent la porte après dix-huit mois.
L'ennui, c'est que le manager idéal “authentique, ferme mais bienveillant et inspirant, qui donne du sens et ose déléguer des responsabilités, pas seulement des tâches” … n'est pas préparé dans 50% des cas. C’est pourquoi le coaching pallie souvent ce manque en accompagnant les managers dans un travail sur leur posture.
Or la tension est telle sur le marché du travail, où le rapport de force est en faveur des candidats, que l'une des premières compétences requises est la capacité d'adaptation. «Nos clients n’ont que ces mots à la bouche: la conduite du changement. Autrefois, on piochait les managers dans le vivier des entreprises du CAC 40. On s'arrache désormais les profils de type entrepreneurs ou start-uppeurs qui ont exercé des tâches multiples et dont les échecs sont plus facilement valorisés»